Dans le cadre de ses activités internationales, le Directeur Général de l’ANSUT a pris part à GITEX Africa, du 31 Mai au 02 Juin 2023, à Marrakech. Quel est l’intérêt d’une participation de l’ANSUT à cette conférence mondiale et que tirer de cette rencontre des géants de la technologie ? Vous trouverez ci-dessous un extrait de cet échange.
Bonjour monsieur le Directeur Général. Vous êtes le Nouveau Directeur Général de l’ANSUT. Que signifie pour vous cette participation au Gitex Africa, conférence mondiale des technologies, qui se tient pour la première fois sur le continent africain ?
Je vous remercie.
En effet, je suis le Directeur Général de l’ANSUT. Mais après un an à cette fonction, je ne suis pas sûr que le terme nouveau soit toujours adéquat. (Rire.)
Pour en venir à votre question, conformément à la politique de développement des TIC, conduite par le Ministère ivoirien de la Communication et de l’Economie Numérique, l’ANSUT participe à ce rendez-vous, pour plusieurs objectifs.
– Assurer notre visibilité internationale
– Favoriser le réseautage avec des acteurs clés (porteurs de solutions technologiques, fournisseurs de services, investisseurs, décideurs politiques.) et entretenir et développer de nouveaux partenariats.
Notre présence ici offre un accès aux nouvelles tendances technologiques, ainsi qu’aux bonnes pratiques qui pourraient être mises en œuvre pour améliorer les services de télécommunications au niveau national. Nous découvrons des usages productifs, mis en œuvre par d’autres acteurs de l’industrie.
Nous avons également la possibilité de promouvoir les opportunités d’investissement en Côte d’Ivoire, dans le secteur spécifique des télécommunications en offrant des informations sur le marché local, les politiques réglementaires, etc.
Quelle appréciation faites-vous du contenu de ces travaux et comment l’ANSUT peut-elle s’en inspirer pour améliorer la qualité du service universel rendu aux Ivoiriens ?
Cet événement a offert un aperçu précieux des dernières avancées technologiques et des meilleures pratiques en matière de services numériques et de technologies de l’information.
Si je m’en tiens au contenu des travaux présentés au GITEX Maroc 2023, il faut reconnaitre que de nombreuses initiatives novatrices et prometteuses ont été exposées.
Les discussions et les démonstrations ont porté sur des sujets tels que la transformation numérique, l’Internet des objets, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et bien d’autres domaines pertinents pour le développement technologique et la prestation de services efficaces.
En ce qui concerne l’inspiration que l’ANSUT pourrait tirer de cet événement pour améliorer le service universel de TIC en Côte d’Ivoire, je peux dire que les innovations présentées au GITEX Maroc 2023 ont permis d’explorer comment des technologies telles que l’IA, la blockchain et la connectivité IoT pourraient être mises en œuvre pour optimiser les prestations de services publics.
Cet événement a offert un aperçu précieux des dernières avancées technologiques et des meilleures pratiques en matière de services numériques et de technologies de l’information.
Si je m’en tiens au contenu des travaux présentés au GITEX Maroc 2023, il faut reconnaitre que de nombreuses initiatives novatrices et prometteuses ont été exposées.
Les discussions et les démonstrations ont porté sur des sujets tels que la transformation numérique, l’Internet des objets, l’intelligence artificielle, la cybersécurité et bien d’autres domaines pertinents pour le développement technologique et la prestation de services efficaces.
En ce qui concerne l’inspiration que l’ANSUT pourrait tirer de cet événement pour améliorer le service universel de TIC en Côte d’Ivoire, je peux dire que les innovations présentées au GITEX Maroc 2023 ont permis d’explorer comment des technologies telles que l’IA, la blockchain et la connectivité IoT pourraient être mises en œuvre pour optimiser les prestations de services publics.
Les exemples de développement d’infrastructures numériques robustes et évolutives présentées quant à eux, pourront servir de modèles pour renforcer les réseaux de communication en Côte d’Ivoire et améliorer la connectivité dans les zones reculées puis élargir l’accès aux services numériques.
J’avoue que les ateliers et les sessions de formation suivies ont mis en évidence l’importance de la montée en compétences dans le domaine technologique. Et dans cet élan, l’ANSUT pourrait explorer des partenariats éducatifs pour renforcer les compétences numériques au sein de la population.Les exemples de développement d’infrastructures numériques robustes et évolutives présentées quant à eux, pourront servir de modèles pour renforcer les réseaux de communication en Côte d’Ivoire et améliorer la connectivité dans les zones reculées puis élargir l’accès aux services numériques.
J’avoue que les ateliers et les sessions de formation suivies ont mis en évidence l’importance de la montée en compétences dans le domaine technologique. Et dans cet élan, l’ANSUT pourrait explorer des partenariats éducatifs pour renforcer les compétences numériques au sein de la population.
Techniquement, qu’est ce qui manque à l’ANSUT pour contribuer pleinement à l’essor d’une économie numérique en Côte d’Ivoire ?
Cette mission est la nôtre. Et c’est ce que nous faisons. Je dirai qu’il va falloir mettre un accent sur la disponibilité des infrastructures de télécommunications, garantir une connectivité abordable, susciter le développement de compétences numériques au sein de la population, et de soutenir l’innovation et les start-ups, à travers de nouveaux services etc.
Avec l’environnement favorable défini par la politique notre ministère de tutelle, nous avons toutes les chances de parvenir à ce résultat.
Votre mot de fin, Monsieur le Directeur Général ?
Je voudrais déjà remercier le Chef de l’Etat et le ministre de tutelle pour la confiance placée en ma modeste personne. Encourager les tribunes comme le GITEX, qui favorisent la mutualisation des technologies et connaissances en Afrique. Je souhaiterais pour finir, qu’il y ait des tribunes africaines, dédiées à une politique commune du service universel des TIC, où on pourra débattre de problématiques spécifiques et propres à nos pays… Je vous remercie.